Le premier livre de l’histoire
De plus en plus de gens convoitent le rêve de publier un manuscrit et, ainsi, d’être lu par un grand public. Par contre, on oublie souvent que cette opportunité presque à la disposition de tous n’aurait peut-être jamais vu le jour sans la créativité et l’innovation de Johann Gutenberg. Bien que celui-ci ne soit pas, à proprement parler, l’inventeur de l’imprimerie, il est sans contredit le père de la typographie, autrement dit le procédé d’écriture par caractères mobiles (en plomb).
Rien que pour vous, j’ai mis mes chaussures de reporter pour quelques jours et suis passé par la Library of Congress de Washington pour capturer l’essence du premier livre imprimé connu sous le nom de la Bible à 42 lignes (puisque chacune de ses pages contient un maximum de 42 lignes de texte). Ce petit voyage m’a fait plonger dans l’histoire du livre et de ses origines. Vous avez probablement déjà entendu parler qu’autrefois, la reproduction de livres se faisait à la main avec toutes les contraintes que cela implique (temps, argent, erreurs fréquentes).
De ce fait, un simple livre était hors de prix et donc hors de portée pour les classes sociales les moins fortunées. C’est l’éducation et l’alphabétisation de la population qui a fait de l’impression une nécessité; quelqu’un devait impérativement trouver une solution. Bien que la Corée avait depuis longtemps inventé les caractères mobiles en bronze, cette découverte n’a tout simplement pas traversé jusqu’en Europe et devait être ré-inventée.
Des traces de l’histoire sont partout
Encore aujourd’hui, on peut en voir des échos avec cet outil de traitement texte bien connu, Microsoft Word, et son option permettant de modifier la casse bien que la plupart d’entre nous ignorent aujourd’hui ce que ce concept représente.
Autrefois, on utilisait des caractères mobiles déposés dans des casiers appelés casses. Les caractères dans le haut de la casse sont les majuscules et ceux du bas les « bas-de-casse » (minuscules).
Heureusement, Gutenberg était là! Je pense pouvoir dire sans me tromper qu’il a beaucoup contribué à la communication et le partage des connaissances dans le monde entier. Sans l’impression, la liberté d’expression et la diversité littéraire en seraient demeurées primitives.
L’idée aussi d’un marketing de l’écriture de masse reflété par les best-sellers n’aurait jamais existé. Alors donc, je vous propose d’avoir une pensée pour ce grand homme la prochaine fois que vous utiliserez votre imprimante ou que vous vous procurerez un livre à la bouquinerie de votre quartier.
Je ne peux pas m’empêcher de vous transmettre d’autres photos de cette librairie à l’architecture époustouflante :
Un cadeau pour les yeux 🙂
[2]Rue des écoles, Il était une histoire, http://www.iletaitunehistoire.com/